Un « paume » très agréable à manipuler, doté d’un écran « royal ». C’est la première impression que provoque le Sony TRV8. Comme une majorité de caméscopes mini DV Sony désormais, il doit ses optiques à l’Allemand Carl Zeiss, qui équipe les appareils photo Contax. On ne s’étonnera donc pas de son image« piquée », sur laquelle les 500 points-ligne de résolution se perçoivent nettement.
Le rapport signal/bruit est très satisfaisant et la colorimétrie équilibrée, quoique un peu froide en extérieur. Les automatismes efficaces ne suscitent pas de commentaires. Côté audio, le bruit de fonctionnement de l’appareil est un peu plus sensible que chez certains concurrents (le DS33 Panasonic, par exemple).
Très bonne surprise, la ténacité de la batterie fournie, Info-lithium, elle a duré jusqu’à 1h40 en tournage réel, avec écran. En revanche, les accus se rechargent dans l’appareil, une solution peu pratique, car le bloc secteur est aussi gros qu’un chargeur normal. Le TRV10 est fourni avec un kit PC de retouche photo et capture vidéo pour la numérisation mini DV. Il se différencie par un Memory Stick de 4 Mo, servant à stocker des vues fixes.
Il est très confortable ! Facile à mettre en œuvre, doté d’un grand écran et d’une excellente autonomie, le TRV8 est très agréable à manipuler en tournage. Un peu cher cependant face au Canon MV200 à 8000 F et doté d’un stabilisateur optique.
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